la biodiversité au jardin


Jardiner bio grâce à la biodiversité

25 mai 2012 |   Auteur: Jardin Jenny 

Comme je l’ai déjà écrit de nombreuses fois je n’utilise jamais ni d’engrais chimiques ni pesticides dans mon jardin. Pour réussir néanmoins mes cultures je dois me baser sur des techniques simples qui sont beaucoup reliées à la biodiversité.

Principe numéro 1 : j’ai choisi une fois pour toutes la biodiversité.

C’est ainsi que je cultive de très nombreuses plantes, dont certaines n’ont ni vocation alimentaire ni vocation ornementale, ni vocation médicinale. J’ai ainsi, par exemple, des plants d’angélique dans mon jardin. Cette semaine j’ai compté 9 espèces différentes d’insectes sur les fleurs (dont bien sur des abeilles, mais pas seulement). Ceci étant dit si jusqu’à présent je n’ai jamais utilisé cette plante ni au niveau alimentation ni au niveau médicinal je vais faire des essais en commençant par la fabrication de confiture d’angélique et de rhubarbe et par la production de liqueur d’angélique.



Principe numéro 2 : je cultive beaucoup de plantes aromatiques :

bien sûr parce que nous en consommons beaucoup (et que je vends des plants) mais surtout parce que le compagnonnage des plantes aromatiques est excellent pour de nombreuses cultures.

Principe numéro 3 : j’ai choisi la biodiversité au niveau de la flore mais aussi au niveau de la faune :

Mésange, coccinelle, abeilles mais aussi vers de terre et de très nombreux insectes. Je fais très attention de « bien nourrir » les insectes utiles

Principe numéro 4 : je cultive des « plantes engrais » :

C’est le cas de la consoude mais aussi de l’ortie et de nombreuses légumineuses qui apportent l’azote atmosphérique à d’autres plantes (voir l’association haricot-maïs doux). J’ai en particulier des plants de consoude partout dans mon jardin. La consoude a de nombreux avantages dont celui d’aller puiser des nutriments à des profondeurs allant jusqu’à 2 mètres.

Principe numéro 5 : je produits la plupart de mes graines et la totalité de mes plants.

Je pense que les plants achetés dans les jardineries sont en général trop poussés. Ils ont été habitués à la belle vie, au chaud, ils risquent de souffrir chez vous.

Principe numéro 6 : j’évite les risques :

C’est ainsi que je cultive des plantes adaptées à notre climat et que je produis toutes mes tomates sous serre. En Bretagne le climat ne permet pas de garantir chaque année une récolte de tomates produites en plein air.

Principe numéro 7 : Je n’oublie jamais la rotation des cultures.

Certaines espèces sont plus fragiles que d’autre dans ce domaine. Je fais particulièrement attention à la rotation des légumineuses (si possible pas de haricots sur la même parcelle avant 5 ans)

Principe numéro 8 : association de cultures.

J’ai déjà présenté l’association maïs doux-haricots à rames, je vais bientôt présenter l’association fraisier-poireaux sans bien sur oublier les œillets d’Inde et le basilic plantés à côté des tomates.

 biodiversité au jardin
Des plantes « inutiles » en théorie mais utiles pour la biodiversité de mon jardin

Principe numéro 9 ; je ne laisse pas de sol nu

J’utilise les engrais verts et je suis une adepte du paillage. Bien sûr je suis aussi fan de compost.

Principe numéro 10 : je teste toujours de nouvelles plantes:

de nouvelles espèces, de nouvelles variétés et de nouvelles recettes de cuisine.

Principe numéro 11 : J’accepte les échecs ou les réussites « moyennes » ou mitigées.

Il n’est pas facile de tout réussir, tous les ans, mais est-ce aussi grave ? Dans le même ordre d’idée nous ne cherchons pas à produire les fruits et légumes les plus beaux mais avant tout les meilleurs au goût !





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